Les humains ont longtemps vécu de chasse et de cueillette. Puis ils ont réalisé qu’ils pouvaient modifier leur environnement pour améliorer leur alimentation. Ils se sont donc toujours efforcés de perfectionner leurs outils et leurs techniques de culture.
Il est raisonnable de penser que nos ancêtres étaient d’abord jardiniers avant d’être agriculteurs. Ils ont donc conçu des outils adaptés pour travailler des parcelles réduites.
Avec l’arrivée du Néolithique, des outils sophistiqués comme les bâtons à fouiller et les houes ont vu le jour. La découverte des métaux a ensuite permis la fabrication de faucilles, bêches et pioches en bronze et fer. Même si les designs n’ont pas beaucoup changé depuis la préhistoire, les avancées de la métallurgie ont amélioré leur durabilité. Beaucoup créaient leurs propres outils, faute de moyens ou d’acier, en utilisant des bois durs chauffés au feu pour augmenter leur résistance, influençant ainsi l’efficacité du labour.
À partir de la Renaissance, quand le jardinage devient une véritable tendance, les outils articulés comme la cisaille et l’échenilloir apparaissent.
Au 19ème siècle, le sécateur et la tondeuse mécanique prennent le relais de la serpette et de la faux. Le pulvérisateur devient un allié face aux maladies cryptogamiques. La révolution industrielle bat son plein ! Les catalogues proposent une multitude de variantes : des bêches avec des formes régionales traditionnelles. Cependant, les petites forges de campagne restent actives, fabriquant sur mesure des outils pour le jardinage, l’agriculture et la viticulture, souvent interchangeables entre ces activités.
Après la Seconde Guerre mondiale, la qualité des outils se raréfie. La production de masse envahit le marché, souvent au détriment de la robustesse. Heureusement, certains artisans produisent encore des outils fiables pour les jardiniers. Investissez dans de bons équipements ; souvenez-vous du vieux dicton : « bons outils font bons jardiniers ».